Au Maroc, les zones rurales restent très en retard en termes d'accès aux services de base et aux infrastructures de base dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le taux de mortalité maternelle atteint aujourd'hui encore 111,1 décès pour 100 000 naissances. Pas moins de 64 % des enfants de moins de 10 ans sont encore incapables de lire ou de comprendre un texte, de même que 40,2 % des femmes adultes. La conséquence de ce retard est un exode rural massif.
Donner aux populations rurales la possibilité de s'extraire de la pauvreté et renforcer leur estime de soi. Pour ce faire, nous travaillons avec des associations locales pour soutenir à la base l'accès et la qualité des services de santé et d'éducation et de leurs infrastructures. En outre, le résultat de leur motivation et de leur engagement, combiné à notre approche communautaire intégrée (basée sur le développement entrepreneurial), devrait accroître l'efficacité des services de santé et d'éducation de qualité dans les zones rurales. Cette approche permet de limiter l'exode rural massif dû aux carences fondamentales dans les provinces de Midelt et de Fès.
OVO estime que l'entrepreneuriat n'est pas envisageable s'il n'y a pas d'accès à des services de base tels que des soins de santé et une éducation de qualité. De plus, par son approche participative et intégrée, ce projet lutte contre les grandes inégalités socio-économiques et encourage l'esprit d'entreprise chez les villageois concernés.
Entre 2022 et 2026, 8 400 habitants des zones rurales marocaines bénéficieront des retombées positives des 94 projets socio-économiques qu'ils auront eux-mêmes mis en place. Ces micro et macro-projets ont un impact sur les intérêts sociaux dans les zones rurales concernées. Ces projets portent sur la santé, l'éducation, la construction de ponts, la gestion des dégâts des eaux, les installations sanitaires, l'égalité entre hommes et femmes et la protection de l'environnement.
